Les Deepfakes : Fabrique de Rumeurs ou Génie Créatif ?

« Eh, t’as vu Obama rapper du Eminem hier ? » Si quelqu’un te sort cette phrase aujourd’hui, soit il revient de vacances prolongées sur Mars, soit il vient d’être victime d’un deepfake.

• Oui mon pote, bienvenue dans ce merveilleux monde où tout peut être vrai… ou totalement faux.

Des GANs, Grok3 et autres joyeusetés technologiques

Alors, comment ça marche ce délire ? Un mot compliqué pour faire briller tes dîners : les réseaux antagonistes génératifs (GANs). En gros, deux intelligences artificielles s’affrontent comme toi et ton pote en soirée FIFA.

Une qui génère des images ou vidéos, et l’autre qui essaye de repérer le fake.

Résultat ?

Des vidéos incroyablement réalistes, comme si Tom Cruise avait vraiment décidé de faire une danse TikTok (oh wait, ça existe déjà…).

Aujourd’hui, des modèles comme Grok3 ou Flux 1.1 rendent le truc encore plus simple, presque comme appliquer un filtre Instagram, sauf qu’ici c’est ta tête sur le corps de Chris Hemsworth (ou inversement, mais bon, restons réalistes).

Le fun à l’état pur (jusqu’à preuve du contraire)

Évidemment, y’a un côté super fun. Qui n’a jamais rêvé d’incruster sa tête sur Beyoncé en plein Superbowl ? (Si t’as dit non, on sait tous que tu mens).

Sérieusement, avec les deepfakes, tout devient possible. Imagine deux secondes voir ton pote Michel – ouais, celui qui ne danse qu’après cinq verres – se transformer soudainement en danseur étoile façon Black Swan. Hilarant, non ?

Et ce n’est pas fini ! Les possibilités sont presque infinies : ton prof de maths en mode Eminem en train de rapper ses formules trigonométriques, ou mieux, Mamie Janine jouant du heavy metal à la guitare électrique façon Metallica.

On parle ici de créer des mash-ups improbables où Napoléon discute stratégie militaire avec Elon Musk ou encore Scarlett Johansson débarquant dans un épisode de “Plus belle la vie”.

On touche presque à la magie, mon gars !

Pour preuve, checke cette vidéo si tu veux comprendre un peu plus ce qui se passe.. C'est des maths, des théories, et du blabla, mais je suis sur que t'es curieux. (Ou complètement détraqué, bienvenue dans la famille)

Et honnêtement, qui n’a jamais voulu voir à quoi ressemblerait une discussion entre Shakespeare et Snoop Dogg ? Personne ? Bon, juste moi alors…

• Bref, c’est créatif, c’est drôle, et surtout, ça réveille notre imagination de manière totalement folle.

Alors oui, tant qu’on reste sur du délire innocent, les deepfakes, c’est une pépite d’or numérique. Enfin, jusqu’à preuve du contraire…

Attention à la crise de confiance massive

Mais attends, petite pause réaliste (oui ça m’arrive, calme-toi). Le vrai problème avec ces vidéos, c’est que bientôt, tu ne pourras plus croire rien de ce que tu vois sur Internet.

Déjà qu’on avait du mal, mais là, c’est le level supérieur du mensonge : manipulation, fausses déclarations, et bien sûr, création de scandales imaginaires (oui, Kim Kardashian en présidente ça pourrait arriver plus vite que prévu…).

Imagine juste l’impact lors des élections ou d’une crise politique majeure. T’as vu comment tout le monde panique déjà au moindre tweet douteux ? Imagine une vidéo ultra réaliste d’un chef d’État qui déclare une guerre imaginaire à minuit (bye bye, sommeil tranquille).

Ça pourrait déclencher un chaos mondial en quelques clics seulement. Et puis, tu penses que Mamie Janine va vraiment réussir à distinguer un vrai discours présidentiel d’un deepfake ultra-réaliste ? Ouais, exactement.

D’ailleurs, créer un deepfake aujourd’hui c’est un jeu d’enfant.

Tu télécharges une app, genre Faceswap ou DeepFaceLab, tu ajoutes quelques photos ou vidéos de la personne que tu veux imiter, et après quelques heures (et beaucoup de café), boom, t’as ta vidéo fake ultra réaliste prête à faire le buzz.

Même ta petite cousine peut le faire entre deux vidéos TikTok.

Alors oui, c’est fun à créer, mais le potentiel de nuisance est tout simplement énorme. On rigole, on rigole, mais attention au réveil douloureux !

Cas concrets : Quand le deepfake frappe fort

L’arnaque à 35 millions de dollars : Quand l’IA se prend pour un PDG

Imagine la scène : un matin ensoleillé de 2021, quelque part aux Émirats arabes unis, un directeur financier reçoit un appel de son PDG.

• La voix est familière, l’accent impeccable, les intonations parfaites.

Le boss demande un virement urgent de 35 millions de dollars pour finaliser une acquisition top secrète. Ni une ni deux, le fidèle employé s’exécute.

Sauf que… surprise ! Le PDG était tranquillement en train de siroter un café à l’autre bout du monde. Bienvenue dans l’ère des deepfakes vocaux, où même ta propre voix peut te trahir. ​

Synthesia : Le double tranchant de l’innovation

Passons maintenant à quelque chose de plus fun (ou flippant, c’est selon).

Synthesia, cette startup londonienne qui te promet de transformer ton texte en vidéo avec des avatars hyperréalistes.

| Besoin d’une vidéo corporate sans te coltiner le tournage ? Hop, un avatar fait le job.

Envie de traduire ton message en 140 langues sans passer par Google Trad ? Facile, l’avatar s’en charge.

Mais attention, derrière cette magie technologique se cache une question existentielle : où s’arrête le réel et où commence le virtuel ? Quand ton avatar peut parler pour toi, qui garantit que c’est vraiment toi qui parle ? Ça fait réfléchir, non ?

Tu te crois si bon ?

On fait un jeu alors, je te montre des images, t’essayes de savoir si elles sont réel ou fake OK ?

On y va :

Alors cette image ?

Complètement R E E L L E.

On y retourne ?

T’as bien checké les doigts ? Les objectifs du téléphone ? Les ombres ?

Cette image est F A K E.

Allez on y retourne.

Et ça t’en dit quoi ?

T’as vérifié tes angles morts c’est bon ?

Et bien elle est F A K E.

Maintenant la miniature, t’es prêt ? Y’a une fake et une réelle, à toi de me dire droite ou gauche (on se croirait dans Dora l’exploratrice)

Ouai bon la c’était évident.

La fake est à gauche, la réelle est à droite.

Alors, ton score ?

Alors, génie créatif ou apocalypse digitale ?

Entre la création artistique déjantée et le chaos potentiel, les deepfakes sont un peu comme un cocktail explosif : fun au début, mais attention à la gueule de bois derrière.

Une chose est sûre, cette technologie ne disparaîtra pas du jour au lendemain (spoiler alert : jamais). Alors autant apprendre à vivre avec, non ?

Et même si on a pas envie d'être là, dans ce monde de fake quand ça tombe sur nous, au moins, on est au courant pas vrai ?

Et puis comme dirait mon Directeur de Projet :

" On est pas là pour être ici. "

Nicolas Pettazzoni, 2025

Promis, j'ai les crédits, c'est lui qui m'a dit.

Mais toi, maintenant que tu sais tout ça, tu penches de quel côté : génie créatif illimité ou cauchemar numérique sans fin ?