De l'IA et du Trading
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Projet Perso

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Mon Projet de Bot de Trading Crypto : Ou Comment Passer de Trader à Geek du Code


Bon, aujourd’hui, on va parler d’un projet perso : un bot de trading crypto. Ouais, dit comme ça, ça pue le titre putaclic sur YouTube. Mais t’inquiète, c’est du vécu.

Et si t’es du genre à kiffer l’univers blockchain, les bots, et l’art sacré de faire des ronds, tu vas aimer cette histoire.


L’idée qui germe entre deux trades


À l’époque, la crypto, c’était ma came. Zero trust, blockchain, tous ces mots qui te font sentir un peu hacker sur les bords.

Mais surtout, soyons honnêtes, les profits : ça, c’était ma vraie passion. L’argent qui tombe tout seul, que tu peux cumuler en compound, qui n’aime pas ça ?


Sauf qu’en tradant dans mon coin comme un grand, je remarque un truc : les stratégies se ressemblent un peu toutes.

Des tonnes de paramètres, des décisions millimétrées, mais… pourquoi me casser la tête alors qu’un ordinateur peut faire ça mille fois plus vite ?


Je me lance donc dans le backtesting de stratégies : histoire de m’assurer que je ne vais pas juste balancer mes cryptos dans le vide.

Une fois les chiffres rassurants, je me penche sur l’étape d’après : créer un bot de trading pour automatiser tout ce bordel. Pro gamer move, non ?


Frérot, fais gaffe à ton compteur électrique


Alors là, première galère : où je fais tourner ce truc ? Parce qu’un bot de trading, c’est bien mignon, mais si ton PC tourne H24 pour gratter trois centimes, bah c’est une belle D au niveau de la facture EDF.

Je me dis qu’il faut trouver un truc qui scale, genre un programme qui tourne sans me vider les poches.


Et là, bingo, je me rappelle de mon rig de minage qui prend la poussière dans un coin.


Parce qu’à l’époque, miner, c’était rentable (enfin, presque), mais après la chute du marché, on aurait dit un grille-pain électrique pour chauffer des chaussettes. Bref, c’était l’hôte idéal pour un bot de trading.


Freqtrade : le petit script pas si petit


Là où ça devient intéressant, c’est quand je découvre Freqtrade.


Le projet était suspendu, mais le code source était encore dispo sur GitHub (un miracle, si tu veux mon avis). Du coup, je le chope, je le bidouille, et voilà :


  1. Connexion à Binance via API : Freqtrade envoie les trades automatiquement, il gère les entrées, les sorties, et même les petites paires pas trop exposées.

  2. Bot Telegram intégré : Je pouvais carrément demander au bot de m’envoyer les stats de mon portfolio en temps réel. Genre, “Hey frérot, t’as combien d’ETH en ce moment ?”, et hop, réponse instantanée.

  3. Machine learning pour jouer les Einstein : Là où ça devient croustillant, c’est que j’ai pu ajouter du ML (Machine Learning). En gros, le bot pouvait s’adapter : limiter les risques quand le marché était éclaté, ou au contraire, augmenter la mise quand les signaux étaient au vert.


De l'IA pour jouer aux petits Einstein


Alors, dans ma folie d’apprentissage, j’avais intégré PyTorch dans mon bot.


Pourquoi ?


Pour ajouter une petite dose d’IA, histoire de comprendre ses erreurs et de l’améliorer au fil du temps.


L’objectif était simple : si le bot enregistrait une perte, il devait se poser les bonnes questions, genre un trader en pleine introspection.

  • Est-ce que le paramètre était trop serré ? Trop agressif ?

  • Est-ce que je regardais un signal trop récurrent qui finissait par être inutile ?

  • Était-ce un pump venu de nulle part ou juste une descente bien vicieuse liée à un autre mouvement de marché ?

L’idée, c’était de le faire apprendre comme un bon élève : il teste, il échoue, il ajuste, et il repart avec des nouvelles règles.

Bon, spoiler : c’est beau sur le papier, mais en pratique, ça prend des heures à tourner et t’as quand même envie de le frapper quand il répète deux fois la même connerie.


Une stratégie de scalping “classique” mais efficace… au début


Pour la stratégie, j’étais pas allé chercher bien loin. Du scalping sur du 15 minutes, une base solide avec des indicateurs qui parlent à tout le monde :

  • Bollinger Bands pour choper les extrémités du marché,

  • EMA (Exponential Moving Average) pour voir si la tendance s’alignait avec mes entrées,

  • MACD pour confirmer les croisements,

  • Volume pour éviter de me jeter dans un marché mort.


Et franchement, au début, ça tournait nickel. Les trades s’enchaînaient, les résultats étaient là, et j’avais presque l’impression d’avoir hacké la matrice.


Mais voilà, toute bonne chose a une fin. Parce que c’est quoi le problème des indicateurs ? Bah, tout le monde les utilise.


Tu trouves une stratégie qui fonctionne, tu la peaufines, elle marche quelques mois, et puis… poubelle.

Le marché s’adapte, les bots se multiplient, et d’un coup, ton truc devient aussi efficace qu’un parapluie sous un tsunami. C’est frustrant, mais c’est le jeu.


Du 240% à la claque de Binance


Pour tester mon bébé, je commence par un backtesting complet.


Et là, surprise : ma stratégie affichait un joli 240% annuel. Pas dégueu, hein ? Je me sentais limite Warren Buffett.


Mais c’était trop beau pour durer.


Parce que dès que j’arrivais sur des paires “mainstream” comme BTC ou ETH, je me faisais gifler par Binance.

L’algo trouvait toujours une excuse pour me coller en staking. Non mais sérieux, je veux juste faire du spot trading, arrête de me saouler.


Maintenance : quand le bot devient ton deuxième taf


Ah, parce que ouais, un bot de trading, c’est pas juste un bouton ON/OFF.

C’est un taf à plein temps si tu veux que ça tourne rond. Avec Freqtrade, j’ai eu droit à des galères bien croustillantes :

  1. L’histoire des paires en staking : Quand je voulais convertir du BTC en ETH, il me les foutait systématiquement en staking. Je sais pas pourquoi Binance faisait le têtu, mais retrouver où ça coince dans le code alors que tout est configuré pareil que les autres paires ? Une vraie enquête façon Sherlock Holmes, mais avec plus de jurons.

  2. Les coupures électriques : À la moindre panne, c’était le drame. Le bot partait en vrille totale, il perdait les trades en cours, et parfois il me refoutait dans des positions absurdes. Résultat : maintenance obligatoire. J’ai dû bricoler un système pour redémarrer proprement après une coupure, histoire qu’il reprenne où il s’était arrêté comme un bon petit soldat.


Donc ouais, entre les bugs, les “ça marche plus” sans raison, et la gestion des risques pour éviter qu’il me flingue mon portfolio en une nuit, j’ai fini par devenir le technicien de mon propre bot.


Après chaque tempête, je faisais une bonne analyse, je corrigeais, et je repartais proprement.


Mais franchement, ça te fait relativiser : même un bot “automatique”, ça reste un gros bébé à surveiller H24.


La fin de l’aventure (et la naissance d’un serveur Minecraft)


Au final, je laisse tourner mon bot pendant 3-4 mois. Mon portfolio prend une petite claque positive : x1.5.

Mais après, c’est la traversée du désert. Les paires stagnent, les profits s’essoufflent, et je me retrouve avec une machine qui bouffe de l’électricité pour rien.


Du coup, je fais quoi ? J’éteins tout :

  • Le PyTorch pour le ML ? Off.

  • Le bot Telegram qui me spammait mes stats ? Bye-bye.


Moralité : les bots, c’est cool… mais pas pour longtemps


Créer un bot de trading crypto, c’était fun.


Ça m’a appris deux-trois trucs sur l’automatisation, le machine learning, et les limites d’un algo si petit face à un marché aussi joueur que Binance.

Bref, parfois, faut savoir quand éteindre la machine et passer à autre chose.
La bise


D'ailleurs, l'expérience datait de milieu 2023, bonne chance aux courageux qui veulent tenter l'expérience en 2025

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